L’entreprise strasbourgeoise TENDANCE CYCLES se consacre à la vente et à la réparation de tous types de vélos. A l’occasion de la Semaine Européenne de Réduction des Déchets, leurs co-dirigeants Kambiz Naddaf et Fariar Fazeli nous partagent leur expérience et leur vision du métier de réparateur.

Présentez-nous votre activité :
Nous avons créé TENDANCES CYCLES il y a 10 ans, à une époque où il n’y avait pas encore eu le boom du vélo. Nous l’avons d’abord fait par conviction, étant très sensibles aux problématiques écologiques. Nous proposons différentes solutions de mobilité, en vendant tous types de vélos, mais nous réalisons surtout de la réparation. Notre objectif : se diriger vers une mobilité décarbonée tout en donnant une seconde vie aux vélos.
“Notre objectif : se diriger vers une mobilité décarbonée tout en donnant une seconde vie aux vélos.”
KAMBIZ NADDAF
De quelle manière participez-vous à la réduction des déchets dans votre activité ?
Tout ce qui peut resservir, nous le récupérons, que ce soit des pneus ou des chambres à air ! Nous avons un partenariat avec Vélostation à qui nous donnons cela. Une chambre à air peut servir à plusieurs choses, un tendeur par exemple, même chose pour les pneus de vélo qui peuvent être transformés en ceinture. Nous luttons pour donner une deuxième vie aux objets.
TENDANCE CYCLES est labellisée Répar’acteurs. Comment avez-vous eu connaissance de ce label et quels sont ses apports ?
La CMA nous a contacté pour nous proposer d’être labellisés Répar’acteurs au vu de notre activité. Nous étions tout de suite partants, la réparation et le réemploi sont des façons de fonctionner que nous avons adopté dès le début. La conseillère de la CMA a effectué une visite d’entreprise, a fait un point sur l’ensemble des systèmes de récupération mis en place, et a vu notre façon de travailler et de former nos employés.
“Ce label est un argument pour valoriser notre entreprise et pour faire venir de nouveaux clients […]”
Kambiz Naddaf
Je pense qu’on vit dans une époque où les gens sont de plus en plus sensibles à l’environnement. Ce label est un argument pour valoriser notre entreprise et pour faire venir de nouveaux clients, car ils comprennent qu’il faut privilégier la réparation.
Pensez-vous poursuivre votre engagement sur d’autres thématiques du développement durable ?
Oui, nous continuons à œuvrer dans ce sens en essayant de faire notre maximum pour limiter notre empreinte carbone. Par exemple, nous acheminons les déchets qui ne partent pas vers les partenaires associatifs grâce à un vélo cargo.