Edito

Depuis quelques mois, j’ai entamé le tour des CMA du Grand Est comme je m’étais engagé à le faire : l’Aube, la Marne et la Meurthe-et-Moselle m’ont déjà accueilli et ces visites ont été particulièrement riches. Riches et fondamentales au vu de la démarche qui est la nôtre à la CRMA Grand Est mais également dans de nombreuses autres chambres régionales de France : le développement de la mutualisation.

Une démarche initiée il y a maintenant 2 ans lorsque la fusion des 3 régions Alsace, Champagne-Ardenne et Lorraine avait été prononcée et qui se poursuit, qui se développe et se réussi un peu plus chaque jour.

C’est un objectif essentiel et un aboutissement évident pour moi et ce pour plusieurs raisons :

  • Tout d’abord parce que c’est dans l’intérêt des artisans : avoir un réseau plus structuré, plus efficace et mieux coordonné nous permettra d’offrir à nos ressortissants des services optimisés, des actions innovantes et une gestion encore plus contrôlée,
  • Ensuite parce que la mutualisation est à mon sens le cœur même de la réussite de l’évolution de notre réseau : profiter des expériences réussies des uns, s’appuyer sur l’expertise dans certains domaines des autres, et ensemble grandir et construire un nouveau modèle économique pertinent et durable,
  • Enfin parce que le changement est enclenché par notre Gouvernement : les réformes sont annoncées, et les actions lancées. Je veux veiller aux intérêts de notre secteur en étant dans la construction, la participation et la proposition.

Ces visites m’apportent donc le contact, les échanges et la vision nécessaires pour faire remonter au niveau national, les problématiques et les préoccupations qui sont les nôtres, qui sont celles de nos artisans. Cela a été le cas dans la période de concertation avec le Gouvernement sur la réforme de l’Apprentissage, cela l’est tout autant pour les discussions autour de l’avenir de notre réseau, autour de la réforme de la formation professionnelle, autour de notre restructuration de manière générale.

Car notre réseau doit se transformer, il doit muter pour s’adapter et répondre encore et toujours mieux à l’objectif premier qui le défini : être au service des 92 000 entreprises artisanales du Grand Est, leur apporter l’expertise et l’accompagnement dont ils ont besoin pour que l’Artisanat continue d’être cette formidable et 1ère entreprise de France. 

Bernard STALTER, Président 

Printemps 2018